La méthodologie d’Educatius pour le calcul des émissions de carbone des vols étudiants en 2022

Méthodologie d’Educatius pour le calcul des émissions de carbone des vols étudiants en 2022

Le voyage vers la compréhension de notre impact environnemental commence par le calcul de nos émissions, nous avons donc commencé par les vols des étudiants vers les programmes d’Educatius, où se trouvent la majorité de nos émissions du scope 3 et de nos émissions globales. Dans ce document, nous expliquerons la méthodologie que nous avons utilisée pour mesurer les émissions des vols.

Collecte de données

Nous avons rassemblé des données provenant de tous nos bureaux du groupe Educatius. Les données que nous avons collectées incluent des informations sur des vols couvrant plus de 61 millions de kilomètres. À partir de ces données, nous avons estimé les émissions à environ 6 600 tonnes métriques de CO2e. À l’avenir, nous continuerons d’améliorer et de collecter les données trimestriellement pour garantir leur exactitude.

Formule

Nous avons utilisé les directives de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour calculer les émissions. L’OACI est une agence spécialisée des Nations Unies qui supervise l’administration et la standardisation du transport aérien international. Nous avons suivi quatre étapes pour créer cette méthode et nous permettre de calculer les données de 2022.

Étape 1 : Estimation de la consommation de carburant de l’avion
Pour estimer la consommation de carburant, nous avons utilisé le site web de l’OACI pour calculer la consommation de carburant de l’avion/par trajet (en kg) pour des avions spécifiques utilisés pour chaque trajet entré.

Étape 2 : Calcul de la consommation de carburant des passagers
Nous avons utilisé les données RTK pour dériver le facteur passagers/fret, qui a été utilisé pour calculer la consommation de carburant des passagers.

Étape 3 : Calcul des sièges occupés
Pour calculer les sièges occupés, nous avons supposé que tous les avions sont entièrement configurés avec des sièges économiques. Par conséquent, le nombre de sièges occupés est égal au nombre total de sièges multiplié par le coefficient de charge.

Étape 4 : Calcul des émissions de CO2 par passager
Les émissions de CO2 par passager ont été calculées en utilisant la formule suivante :
(Consommation de carburant des passagers * 3,16) / Sièges occupés
sur l’OACI ici.

*Le site web de l’OACI calcule la consommation de carburant de l’avion par trajet (en kg) pour des avions spécifiques utilisés pour chaque trajet saisi – donc le CO2e peut varier.

Paramètres

Pour calculer les émissions, nous avons utilisé les paramètres suivants :

• Kilomètres : Nous avons utilisé la formule de Haversine pour calculer la distance orthodromique (ou distance de grand cercle) entre deux points sur une sphère, en fonction de leurs longitudes et latitudes. Nous avons payé une source externe pour calculer ces distances avec précision.
• 3,5 : 3,5 est le taux moyen de consommation de carburant en litres par 100 passagers-kilomètres.
• 3,16 : Un litre de carburant d’aviation produit environ 3,16 kg de CO2.
• 82% : Le taux moyen d’occupation des avions commerciaux est de 82 %. Par conséquent, (1/0,82) ajuste pour le taux moyen d’occupation, en supposant que l’avion ne fonctionne pas à pleine capacité et que certains sièges sont vides.
• / 100 : La division par 100 convertit le résultat de grammes de CO2 par kilomètre en kilogrammes de CO2 par kilomètre.
• Bien que certains calculs puissent entraîner des émissions plus élevées que celles mesurées par le site officiel, nous visons intentionnellement à surévaluer pour nous assurer de couvrir toutes les émissions possibles.

Voyages multiples

Pour tout voyage multiple de plus de 10 étudiants utilisant la même route, nous avons calculé les émissions directement sur le site de l’OACI.

Calculs futurs

À partir de 2023, nous inclurons également des calculs plus larges et continuerons à recueillir des données pour assurer l’exactitude et apporter toutes les améliorations nécessaires à notre stratégie de durabilité.